La mise en place d’une structure de production et de transformation locale du cacao est annoncée avant la fin de l’année 2021 au Cameroun.
Bonne nouvelle pour l’industrie du cacao camerounais. Le projet de mise en place en terre camerounaise d’une unité de transformation locale de cacao se peaufine. Serge Ngassa, maitre chocolatier de nationalité camerounaise veut implanter dès le mois de juin 2021 la Chocolatery Cocoa Valley au Cameroun. Cette nouvelle usine est destinée à produire et transformer les fèves de cacao de qualité. Son implantation permettra même de tripler le prix du KG de fève de cacao. Il passera ainsi de1000 a 3000 FCFA le KG, selon les estimations.
Reçu en audience ce 1er février 2021 par le ministre en charge du commerce, Luc Magloire MBARGA ATANGANA, le projet de la chocolatery Cocoa Valley du maitre chocolatier camerounais, va bénéficier de l’accompagnement du gouvernement dont la vision est la transformation structurelle du pays. Cette vision est développée dans la stratégie Nationale de développement 2020-2030 (SND-30) contenue dans le plan de travail annuel des projets d’investissement du Ministère de l’Economie et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT). Le Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC) par son Administrateur M. Samuel Donatien NENGUE, grand intervenant à l’audience et invité par le Ministère du commerce (MINCOMMERCE), voit en cela une piste pour l’accomplissement de ses missions, celles relatives à l’appui à la production, à la commercialisation et surtout à la transformation locale du cacao. Dans son texte organique, le FODECC assure le financement et le paiement des prestations pour la promotion de la transformation et de la consommation locale du cacao et du café. Il promeut et défend le label camerounais et recherche des marchés de niche. En effet, dans le domaine du cacao haut de gamme, le marché international (de plus en plus contraignant) offre des opportunités à l’origine du Cameroun, en termes de marché de niche à saisir, car elle présente des atouts certains. Son arôme et sa finesse lui donnent accès aux tables étoilées d’Europe (Belgique, France, Suisse). Et pour mettre en avant ces atouts, le Mincommerce, sur financement du FODECC, a organisé des séminaires de formation sur l’application de traitement post-récolte du cacao fin dans certaines localités parmi lesquelles Ayos, Emini, Nyaze, Mbang, Ndoro et Akonolinga.
T.Nina Ongbehock