Performances opérationnelles du PPDMVCC en 2017

Performances opérationnelles du PPDMVCC en 2017

Projet d’Appui à la Production et à la Diffusion du Matériel Végétal Cacao / Café (PPDMVCC)

L’objectif du PPDMVCC en 2017 était de contribuer à l’accroissement de la production du cacao et des cafés à travers l’appui à la production et à la diffusion du matériel végétal. Cet objectif reposait sur :

  •  la production de 10 130 000 plants de Cacao;
  •  la production de 3 470 000 plants de Caféier Arabica ;
  •  la production de 2 020 000 plants de caféier Robusta.

NB : les objectifs ci-dessus reposent sur le Cofinancement FODECCPLANUT (Plan d’Urgence Triennal)

 Réalisations du Projet Sur financement FODECC

A titre de rappel, entre 2014 et 2016, le PPDMVCC a sur la base de ses prévisions produit des réalisations suivantes :

Tendance de l’évolution des objectifs de production des plants sur la période 2014 – 2016

Année201420152016
COMPOSANTESPrévisionsRéalisationsPrévisionsRéalisationsPrévisionsRéalisations
Cacao 5 371 0005 371 000 7 825 0005 822 588 9 195 0009 717 487
Café Arabica1 205 0001 175 000 2 150 0002 829 8002912 000 2 407 176
Café Robusta 608 000575 500 850 000381 000 1 013 00 518 020

 

Le tableau ci-dessus montre que, sur cette période triennale, les perspectives de production des plants de cacao et des cafés ont évolué de façon croissante. Ceci peut être justifié par l’engouement des producteurs au métier de la cacaoculture et de la caféiculture d’une part, et le besoin pour le Projet de relever les filières café sinistrées, d’autre part.L’expression de cet engouement s’est fortement justifiée par les niveaux de réalisation satisfaisants  pour ce qui est du cacao et des Cafés, ainsi que la disponibilité des semences de cacao et de café Arabica. Cependant, la production (réalisation) du café Robusta, bien qu’étant audessus de la moyenne, a connu une évolution en dents de scie timide, comparée au celles du cacao et du Café Arabica. Cette faiblesse est liée :

  • au faible taux de réussite de la production des plants à partir des boutures racinées du fait de la non maîtrise de cette technique de production par les pépiniéristes, en dépit des encadrements techniques à eux fournis dans la phase I du Projet
  •  à l’indisponibilité et l’arrivée tardive des boutures racinées auprès des bénéficiaires du fait de l’éloignement des centres de production des dites boutures (Nkolbisson, Baloua et Mbouroukou).

Le tableau ci-dessous présente la performance de réalisations dudit Projet pour le compte de l’exercice 2017. Ce Projet est rendu à sa seconde phase. 

SPECULATIONSUNITEPREVISION SUR FINANCEMENT FODECCREALISATIONSTAUX (en %)
PRODUCTION DES PLANTS
CacaoPlant2 080 000 2 620 000 125,96
Cafe Arabica Plant693 333379 810 54,98
Cafe RobustaPlant400 000 113 070 28,26
TOTAL3 173 333 3 112 830 98.02
SUPERFICIES CREEES
CacaoHa1 7252 179126,3
Cafe ArabicaHa575271 47,1
Café robustaHa 3328124,4
TOTAL2 631 2 53196,2

La production des plants de cacaoyers pour l’année 2017 était de 2 620 000 (soit 125,96% de réalisation), comparée à celle des cafés qui sont de
379 810 (54,78 %) pour le Café Arabica et 113 070 (soit 28,27 %) pour le Café Robusta.

Le taux de réalisation très élevé pour la spéculation cacao se justifie par l’augmentation des ressources allouées au paiement des plants de cacaoyers sur autorisation du Comité de Gestion.

Diagramme comparé des Prévisions / Réalisations de la production des plants de cacao et café en 2017

Ici sont mises en exergue et par spéculation les superficies créées à partir des plants prêts produits dans les pépinières et diffusés aux producteurs.

Comme la production des plants, les superficies emblavées sont proportionnelles aux quantités des plants produits.

Diagramme comparé des Prévisions/Réalisations de superficies créées de plants de cacao et café en 2017

De façon globale, la performance de production des plants cacao/cafés et de création des nouvelles exploitations est de l’ordre de 98 % par rapport aux prévisions. Cependant, une
action particulière de nature incitative devrait être menée en faveur de la caféiculture connue sinistrée pour sa relance effective.

La région du Centre a produit 62,60 % de la production des plants de cacaoyers du PPDMVCC, 17,30 % ont été produits dans la Région du Sud. Les autres Régions productrices du cacao se répartissent les 20,10 % de reproduction restante.

Les régions de l’Ouest (26,78), du Littoral (26,78%),de l’Est (24,77 % et du Sud (12,20 %) ont couvert presque toute la production des plants pour l’année 2017.

Les productions du Centre et du Sud-ouest sont dites marginales, et pourrait s’expliquer en partie par l’engouement des producteurs pour la cacaoculture et le faible prix d’achat des cafés aux producteurs.

Deux régions se sont reparti la production de la totalité des plants de cette spéculation. La Région de
l’Ouest a produit 34,96 % contre 65,04 % pour le Nord-Ouest.

Entre 2014 et 2017, la production a évolué en dents de scie pour atteindre un pic en 2015 et 2016 respectivement pour le café Robusta et le cacao. Ce niveau de production maximal a connu une baisse drastique jusqu’en 2017.

Cette décroissance se justifie dans l’ensemble par le baisse du niveau de la redevance et la non mise à disposition des subventions du MINADER. De façon spécifique pour les cafés, leurs ressources ont été diminuées en faveur de la production des plants de cacaoyers.

La Production du Café Arabica, qui s’avère par contre marginale, pourrait aussi se justifier par la démotivation des producteurs liée au faible prix d’achat de leur produit marchand.