Filière cacao : la revalorisation du coût du cacao issu des Centres d’Excellence

Filière cacao : la revalorisation du coût du cacao issu des Centres d’Excellence

𝑳’𝒂𝒎𝒆́𝒍𝒊𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒖̂𝒕 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒄𝒂𝒐 𝒊𝒔𝒔𝒖 𝒅𝒆𝒔 𝑪𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒅’𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒂𝒎𝒆𝒓𝒐𝒖𝒏𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒄œ𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒈𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏.

La présence des acteurs du Club des chocolatiers de France en terre camerounaise a donné lieu à la poursuite des échanges relatifs à la revalorisation du coût du cacao issu des Centres d’Excellence, sous la férule du Ministre du Commerce, Luc Magloire MBARGA ATANGANA.

 
Le gain de ces échanges qui se sont tenus hier, à l’immeuble siège de ce département ministériel se traduit par l’augmentation du coût dudit cacao à 𝟭𝟵𝟰𝟬 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝘀 𝗖𝗙𝗔/𝗞𝗚 dans un contexte où la tendance du prix oscille de 1800 à 2000. Ces avancées significatives dans le domaine de l’amélioration de la qualité des fèves induisent nécessairement, l’augmentation du coût. Bien de fruits à mettre à l’actif de la volonté du Chef de L’État qui promeut l’élargissement de cette infrastructure stratégique pour garantir de substantiels revenus aux producteurs et contribuer à accroître les recettes d’exportation pour le pays.
 
Dans la perspective de la poursuite de cette ambition axée sur 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆̀𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒄𝒂𝒐 𝒅𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒔𝒖𝒑𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆,  le FODECC avec le Très Haut accord du Chef de l’État, est appelé à œuvrer pour l’élargissement de l’assiette des Centres d’Excellence au Cameroun. Cette autorisation présidentielle se décline 𝒆𝒏 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑭𝑶𝑫𝑬𝑪𝑪, 𝒅’𝒖𝒏 𝒎𝒊𝒏𝒊𝒎𝒖𝒎 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝑪𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒂𝒏 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝑷𝒓𝒐𝒋𝒆𝒕 𝑪𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑷𝒐𝒔𝒕-𝒓𝒆𝒄𝒐𝒍𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒄𝒂𝒐 𝒇𝒊𝒏, mis en place au MINCOMMERCE.
 
La proactivité managériale de Monsieur l’Administrateur du FODECC dans le cadre de l’application de ces Hautes diligences du Chef de L’État, constitue le fil conducteur de son action. Les Centres d’Excellence s’affirment ainsi comme la matrice référentielle de l’assurance qualité et de l’amélioration des conditions de vie des producteurs.
Cette résolution forte qui a porté le prix à la hausse est la preuve indéniable de la distinction du cacao issu de ces Centres. Prisé par plusieurs acteurs en quête d’un cacao de qualité, le cacao issu desdits Centres attire de nombreux acteurs. C’est les cas de l’Association Relais Dessert qui est dans la conquête du marché japonais.
 
La responsabilité régalienne au plan financier qui incombe au FODECC, traduit la vitalité de cette structure qui poursuit sa mise en œuvre des politiques gouvernementales liées au développement substantiel des filières cacao et café.
 

Christelle AMVAMA