La libéralisation des filières cacao et café a donné lieu à divers dysfonctionnements ayant amené le Gouvernement du Cameroun à entreprendre, entre autres reformes, la structuration desdites filières caractérisée par (i) la dissolution de l’Office National de Commercialisation des Produits de Base (ONCPB) en 1991, la création de l’Office National du Cacao et du Café (ONCC) et la mise en place du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC).
Les effets attendus de ces reformes n’étant pas concluants, d’autres mesures urgentes ont été envisagées parmi lesquelles (i) l’adaptation et la stricte application des textes en vigueur sur le Commerce et la commercialisation (ii) la mise en conformité des textes portant organisation et fonctionnement des organes d’Etats des dites filières,, (iii) l’institution de la redevance sur les Produits exportés bruts pour soutenir la relance et (iv) la création en 2006 du Fonds de Développement des filières Cacao et Café (FODECC).
Instrument de collecte des ressources et de financement desdites filières, le FODECC est régi par des actes, qui encadrent tant son organisation que son fonctionnement.